par Paulina Kachuleva | le 14 décembre 2014 | revue 16 / ATELIER ET AUTRES LIEUX | thème Regard
Ce texte est inspiré par un film de Bernardo Bertolucci, créé à l’âge d’or du cinéma que représentaient les années soixante-dix – quatre-vingts du siècle dernier, alors que de grand créateurs comme Federico Fellini, Marko Ferreri, Ingmar Bergman et d’autres élevèrent l’art cinématographique en instrument d’analyse philosophique et psychologique de la société de cette époque. En faisant cela, ils se rapprochaient, me semble-t-il, d’une nouvelle vision de l’homme affine aux découvertes contemporaines de la psychanalyse. Le film s’appelle Le dernier tango à Paris et marque un point tournant dans la carrière de tous ceux qui ont participé à sa réalisation. Pourquoi en fut-il ainsi et quelle incidence ce film put-il avoir sur ses créateurs ? Ce sont les questions auxquelles ce texte se propose de trouver des réponses en prenant appui sur les références qu'offre la psychanalyse lacanienne. Mais retraçons d’abord le développement du sujet du film.