De la nomenclature binominale des hybrides à la nomination de l’immonde

par Stéphane Houziaux | le 28 octobre 2015 | revue 18 / LA LANGUE DE L'ENFANT | thème Clinique

- Ses fleurs sont petites, jaunes et sentent le chocolat.  Elle a un pseudobulbe.

- C’est sûrement un Dendrobium, mais tu dois connaître son autre nom et savoir si c’est un épiphyte ou pas pour savoir comment le cultiver. 

De mémoire, c’est la première fois que j’entendais Henry utiliser un nom scientifique pour qualifier l’un de ses objets d’élection ; ils sont nombreux, hétéroclites. J’avais alors trouvé remarquable que dans ce cas, il se saisisse de la nomenclature binominale de Linné, dont je ne soupçonnais pas qu’il en connaisse l’existence, et que de surcroît, qu'il en use pour entrer avec moi dans un échange qui allait se construire sur ce qu’il est convenu de dire qu’il retourne du « sens commun » ; appelé ailleurs « bon sens ».