par Sophie Le Goff, Alexandre Stevens et Dominique Holvoet | le 09 janvier 2017 | revue 21 / ART CRÉATION, LETTRE | thème Clinique
Les créations des sujets qu'ils soient schizophrènes ou qu'ils soient autistes sont autant de réponses singulières au réel de la jouissance illimitée. Parfois insolites ou surprenantes, elles sont toujours au-delà de nos horizons de névrosés… Ces sujets puisent dans les affres de leur souffrance et de leur intimité avec le réel, leurs richesses créatives, afin d’inventer un bord au trou : « Le trou, le seul trou qui vaille, la trouvaille1 », nous dit Lacan. Dans ce travail, je vais tenter d’élucider la spécificité de la création chez ces sujets, en fonction de leur rapport à la jouissance (et donc au Réel), au corps (donc à l’Imaginaire) et au langage (soit au Symbolique).
1 Lacan J., Le Séminaire, livre XXII, « R.S.I. », leçon du 13 mai 1975, inédit.