par Sophie Lecocq-Simon | le 30 septembre 2011 | revue Numéro 1 | thème Marque-Page
Après son ouvrage analysant les hautes prétentions de la très contemporaine évaluation, en ce qu’elle a partie liée avec le despotisme des choses qui peuvent « se gouverner elle-mêmes et gouverner les hommes », Jean-Claude Milner prolonge son travail avec son deuxième Court traité politique : Pour une politique des êtres parlants. Le philosophe et linguiste nous y livre quarante paragraphes de réflexion sur le rapport de l’être parlant à la politique, aujourd’hui en Europe, et sur la forme qu’elle prend préférentiellement : celle de la discussion, de la conversation (et non de l’analyse ou de la philosophie politique par exemple). Jean-Claude Milner pose ainsi la question : qu’est-ce qui autorise cette « connexion entre politique et parole », suscitée par la position d’être parlant ?