Le thème de « l’impossible », du « cas difficile » proposé pour le séminaire clinique au Courtil m’a évoqué un cas. Je l’appellerai le cas Donavan. Converser avec Donavan, occuper une place à ses côtés, faire offre de services, répondre à telle demande ; bref, tout ce qui nous occupe avec les résidents des studios, avec lui a toujours débouché sur une profonde insatisfaction, la sienne, la notre aussi. Notre réponse n’a jamais pu rencontrer sa demande en un point qui aurait fait levier pour ouvrir un peu son existence de jeune homme retiré du monde, claquemuré même.