Feuillets 32 / décembre 2010

Introduction

Dominique Holvoet — Je vous souhaite la bienvenue dans cette chapelle, ce lieu particulier, que nous utilisons pour la première fois. J’ai le plaisir d’accueillir Éric Laurent qui a accepté de participer à notre journée de rentrée du Courtil.

Nous connaissons bien Éric Laurent, l’ensemble de ses travaux, et surtout son intérêt pour la psychose et le travail en institution. Psychanalyste à Paris, membre de l’École de la Cause freudienne, il est actuellement le délégué général de l’Association Mondiale de Psychanalyse. Éric Laurent est depuis toujours un ami du Courtil. Il était déjà parmi nous la première année lors de la fondation du Courtil, il y a à peu près vingt-cinq ans. Et nous le remercions donc chaleureusement d’avoir accepté l’invitation à participer à cette journée de rentrée. Cette année, nous accueillons aussi l’équipe de l’Antenne 110 qui est venue en nombre à cette grande conversation et d’ores et déjà, j’exprime le souhait que vous n’hésitiez pas à intervenir autour des questions diffi ciles qui se posent à chacun de nous dans notre pratique. Nous accueillons aussi des collègues, amis du Courtil, qui y ont travaillé par le passé et qui soutiennent le Courtil d’une façon ou d’une autre. Je ne vais pas tous les citer. Je ne vais pas en citer un seul pour n’en oublier aucun. Je voudrais aussi accueillir les stagiaires, mais là, c’est une habitude : chaque année, nous accueillons au Courtil de nombreux stagiaires, entre trente et cinquante stagiaires qui participent au travail des intervenants dans les groupes. C’est donc aussi leur journée de rentrée, leur premier jour de stage, et je les accueille parmi nous.

Nous allons converser autour du thème : « La pratique à plusieurs et le un par un ». Au fond, en lisant les textes, je me disais que nous avancions avec un certain non-savoir. Et en même temps il y a là une pratique qui relève d’un certain savoir, celui que nous appelons la clinique, la clinique étant la formalisation de l’expérience. C’est ce que nous allons faire aujourd’hui : partir du singulier, du un par un de la rencontre avec l’enfant, mais également du un par un de la pratique de chaque intervenant qui accompagne cet enfant. Que veut donc dire « s’enseigner du cas » ? C’est ce que nous allons déployer ensemble avec la contribution d’Éric Laurent.

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