23 / LE CADRE ET LE BORD / juin 2018

Première séquence

Yves Vanderveken : Puisqu’il nous était proposé comme orientation, essayons de lire les textes de la séquence avec comme boussole le texte de Jacques-Alain Miller, « Enfants violents1 ». Celui-ci propose une réponse précise à la question de ce qui fait bord et cadre. Ce qui fonde un bord et un cadre, c’est la précipitation d’un symptôme – au sens où nous l’entendons dans l’orientation lacanienne.

J’ai donc lu les textes en me demandant, à chaque fois, si chez chaque sujet dont il était question, quelque chose relevait du symptôme ou de l’échec de la mise en place d’un symptôme. Si il n’y a pas d’échec ou si l’échec d’une mise en place d’un symptôme n’est pas radical, peut-on quand même faire l’hypothèse qu’il existe une précarité fondamentale du symptôme chez chacun des jeunes que nous accueillions ? S’il y a quand même quelque chose qui permet l’existence, par une modalité de rencontre, d’une causalité minimale – nous fondant sur l’idée que l’absence d’une dimension de causalité signe l’absence de la constitution d’un symptôme –  alors intéressons-nous à quel type de modalité il s’agit.

 


1 Miller J.-A, « Enfants violents », Intervention de clôture de la 4ème journée de l’Institut psychanalytique de l’Enfant, Paris, le 18 mars 2017, Après l'enfance, Collection La petite Girafe, Navarin éditeur, n°4, 2017.

Crédit photo : Christoph Kaiser

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