23 / LE CADRE ET LE BORD / juin 2018

La parole en institution

Ce que je vais avancer aujourd’hui est issu de deux fils de réflexions actuelles. Le premier porte sur la pratique en institution. Je travaille comme psychologue en ITEP et, en 2016-2017, j’ai fait une série d’interventions qui portaient sur cette pratique, l’éthique en institution, qui tentait d’éclairer ce que cela peut vouloir dire d’être « orienté par la psychanalyse ». Cet ITEP se réfère à la psychanalyse, mais la pression protocolaire dans le champ médico-social m’a fait remettre sur le métier ces questions d’orientation : pour moi-même et pour mes collègues.

Le second fil est celui d’une lecture suivie pour un enseignement à l’antenne clinique d’Angers du texte de Lacan : « Fonction et champ de la parole et du langage en psychanalyse1 ». Il se trouve que j’ai découvert avec bonheur cela sur la pratique, qui trace un programme d’une ampleur extraordinaire.

Le nouage de ces deux fils – la pratique en institution et ce texte portant sur la parole –, m’a donné envie d’examiner à nouveaux frais, pour vous, la question de la parole en institution.

 


1 Lacan J. « Fonction et champ du langage en psychanalyse », Écrits, Paris, Seuil, 1966, p. 237 à 322.

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