14 / TRENTE ANS / février 2014

Le malheur donne-t-il le droit d'être méchant ? suivi de À l'épreuve de la réalité

Ce matin à Douai, à la cour d'appel du Palais de Justice1, cette question s'est ainsi formulée pour moi pendant que j'écoutais la plaidoirie de l'avocat de Sophie Robert. Oui, c'est vrai la cause qu'elle défend est noble : il faut davantage de lieux pour accueillir et soigner les enfants autistes, il faut aussi que les parents puissent avoir le choix thérapeutique. Oui, il est compréhensible de défendre les mères injustement mises en cause dans l'origine du trouble autistique. Oui, c'est vrai, la pauvre documentariste depuis le premier jugement est au chômage. Et oui, c'est émouvant d'apprendre que son avocat la défend gracieusement pour soutenir la juste cause.

Mais réfléchissons : pourquoi le combat pour améliorer la prise en charge des enfants autistes passe-t-il par la destruction, l'élimination de l'approche psychanalytique ? Pourquoi éliminer l'autre choix ?

 

 


1 Ce billet est une réflexion provoquée par le procès en appel, ce vendredi 8 novembre 2013, demandé par Sophie Robert, réalisatrice du film Le Mur, contre Alexandre Stevens, Éric Laurent et Esthela Solano qui avaient gagné en première instance et obtenu l’interdiction d’utiliser leur interview dans ce film et donc de le diffuser, la cour de Lille ayant reconnu que leurs propos avaient été tronqués et manipulés par la documentariste à des fins polémiques.

 

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