Numéro 1 / février 2012

Pour l'Institut de l'enfant

L’Institut de l’Enfant appartient à l’UPJL, pourquoi avoir pensé créer une branche sur l’enfant au sein de la nouvelle Université Populaire ?

C’est assez clair dans son acte de naissance puisque justement ce terme et cette idée d’Institut de l’Enfant nous sont proposés par Jacques-Alain Miller lors de notre réunion du bureau du RI3 élargi où nous étions en train de préparer les journées du RI3 de Bordeaux. Vous vous souvenez de ces journées qui s’intitulaient « Cas d’urgence » qui ont mobilisé comme toujours toutes les institutions du RI3, les institutions associées et très au-delà d’ailleurs, avec une participation entre 800 et 900 personnes en province ; ce qui est quand même remarquable. Je crois que Jacques-Alain Miller à ce moment là – puisqu’il nous posait des questions précises sur la préparation, sur la fréquentation, sur la façon dont les journées du RI3 se déroulaient – a saisi le moment pour dire qu’il y avait là – ce sont ses termes – une force considérable et qu’il serait certainement temps, si nous le désirions, de réunir ensemble les diverses composantes des réseaux que lui-même avait d’ailleurs créés depuis longtemps, de les réunir sous cette modalité, sous ce titre d’« Institut de l’Enfant ». Ce titre est un peu ronflant – je crois qu’il l’a voulu comme ça – il tranche dans les intitulés des réseaux dans lesquels nous avons l’habitude de fonctionner. Il faut bien le dire, les noms de ces réseaux font partie des mots de la paroisse ! Nous les comprenons nous, c’est évident, quand nous disons CEREDA, CIEN, RI3 mais enfin aujourd’hui les gens qui travaillent, ne savent plus trop eux-mêmes l’origine de cela. Il faut à chaque fois recommencer pour les nouveaux qui arrivent. C’est très sympathique quand les gens sont dans un transfert immédiat et décidé, mais ce n’est pas toujours le cas puisque ces réseaux ont une adresse très large ; leur public est éclairé et intéressé par la question de l’enfant dans la cure analytique pour le CEREDA, l’enfant dans l’institution pour le RI3 et l’enfant dans les discours de l’éducation – on va dire comme cela – pour le CIEN.

L’Institut de l’Enfant, ça tranche parce que ça a un côté d’emblée officiel ! Ça a une présence comme titre et je crois que les personnes présentes ont été enthousiasmées par ce projet. Nous avons tout de suite donné notre accord. Avec cette idée donc d’organiser une future journée de l’Institut de l’Enfant et de penser à une revue. C’était le second point qui était mis en valeur par Jacques-Alain Miller : la diversité des revues existant dans le champ de l’enfant et dont aucune n’apparaissait par exemple au niveau éditorial dans les librairies de façon évidente. Donc il souhaitait que ce soit le cas, ce projet est donc en cours. Là encore, aussi bien la Petite Girafe, que les Feuillets du Courtil, Préliminaire ou Terre de Cien, ont arrêté leurs publications pour se consacrer à cette nouvelle publication à créer sur un autre mode bien sûr.

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