18 / LA LANGUE DE L'ENFANT / octobre 2015

Lalangue comme condition d’un lien transférentiel

La troisième partie de la Convention d’Antibes 1  s’intitule « Du psychotique à l’analyste ». La conversation se base sur les textes relatifs au « néo-transfert », concept développé par Jacques Alain Miller pour tenter de définir le transfert dans l’analyse avec le psychotique. Le premier paragraphe de la présentation d’Angers rappelle ceci que Freud en 1938 évoquait déjà la perspective d’une néo-méthode. Je le cite : « Il faut renoncer à essayer sur les psychotiques notre méthode thérapeutique jusqu’au moment où nous aurons découvert, pour ce genre de malades, une méthode plus adaptée ». Soixante-ans plus tard, il s’agit avec ce concept de Néo-transfert de se mettre en position de «partenaire symptôme» auprès du psychotique, là où, dans la névrose, l’analyste est en position de sujet supposé savoir.

 


1 Irma. La Psychose ordinaire. La convention d’Antibes, Paris, Agalma éditeur, « Le Paon », 1999.

 

Vous n'avez pas encore acquis le numéro 18 / LA LANGUE DE L'ENFANT de octobre 2015
et vous ne pouvez consulter qu'une présentation de cet article.

Pour lire cet article dans son intégralité, vous devez acquérir ce numéro. Vous aurez alors accès à l'ensemble des articles.

Me connecter