19 / DEVELOPPEMENT DE LA PSYCHANALYSE EN INSTITUTION / février 2016

Faire couple au Courtil

Propos recueillis par Virginie Leblanc*

Chaque groupe de jeunes résidents au Courtil est orienté par un duo, deux « directeurs thérapeutiques » : pourquoi un tel choix du deux ? Ces directeurs font-ils couple à leur manière ?

Alexandre Stevens : Ce sont effectivement plutôt des duos, encore qu’on parle de couples de danseurs, de chanteurs, professionnels qui agissent dans un certain mouvement pour produire quelque chose. Certains marchent mieux que d’autres d’ailleurs ! L’idée était pragmatique au départ, au moment de la création. Il s’agissait de décompléter de façon simple : la direction de l’ensemble, exercée par Bernard Seynhaeve, et la direction thérapeutique, que j’assurais, était déjà double, donc il semblait logique que ce soit la même chose à l’intérieur de chaque groupe, pour donner également une présence sur le terrain suffisante. Je trouve que c’est important de pouvoir décompléter, trouver la manière à deux de trancher, de décider. L’inconvénient pourrait être qu’alors on ne décide plus. Mais ce n’est pas un inconvénient qu’on a rencontré. Et quand les couples marchent moins bien, ils se répartissent alors la tâche, ou animent les réunions une fois sur deux.

 

* Cet article a été publié pour la première fois sur le blog des 45ème Journées de l'Ecole de la Cause freudienne "Faire couple" http://www.fairecouple.fr/interview-dalexandre-stevens-et-dominique-holvoet-par-virginie-leblanc/

Il est reproduit ici avec l'aimable autorisation de Christiane Alberti.

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