« C’est ici que le jour se lève » de Sam Touzani
C'est ici que le jour se lève. Dans cet appartement où un couple se déchire. Une heure durant, nous vivons au rythme de la fragilité de cette passion amoureuse. Vibrant au son de leur désir, leur trahison et leur révolte. Après sept ans, ils se sont arrêtés à deux étages différents, elle, prenant la fuite par la porte de secours. Cette pièce chorégraphiée par la formidable Isabella Soupart interroge le désir et sa volte-face. « Quand a-t-elle cessé de m'admirer et moi arrêté de la séduire ? » Lors d'un très beau monologue adressé à son père, il évoque ses origines et la rupture qu'il a introduite avec celles-ci. « Peut-on aimer au-delà des frontières ? » La véritable énigme touche bien sûr davantage aux frontières fantasmatiques. Pourquoi rencontrons-nous un jour cet homme ou cette femme ? Est-il vraiment possible, comme elle le revendique d'aimer l'autre tel qu'il est sans le parer d'oripeaux ? Toutes ces questions mises en scène sur les notes d'une musique jouée en live nous font valser entre rêve et réalité. Mais n'est-ce pas là justement la véritable essence de l'amour ? Dont le réel frappe lorsque la danse s'arrête. 1
1 « C’est ici que le jour se lève » de Sam Touzani, Isabella Soupart et Rolland Westreich. Joué au théâtre Le Public à Bruxelles. Avec Sam Touzani, Eléonore Valère-Lachky et Malena Sardy.
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