André Robillard ou l’art de « tuer la misère »
De l’art de « tuer la misère »…
Ses difficultés scolaires survenues à l’âge de huit ans témoignent d’un moment de bascule dans son existence et de l’irruption dans son monde de la guerre 1939-1945. La seconde guerre mondiale, mais aussi la profession de son père semblent avoir exercé une fascination sur André Robillard et son art. « Comment s’imaginer que les fusils de Robillard ne sont pas les vestiges d’une guerre mais ceux de sa prime jeunesse, quand son père servait de guide aux chasseurs qui venaient nombreux dans sa région riche en gibier et l’amenait avec lui en forêt »2. À propos de la guerre, André Robillard nous dit : « ah, j’ai pas vu la guerre, mais j’ai vu des bombardements. Moi, j’ai pas été au service militaire, j’ai toujours resté à l’hôpital, au moment de la guerre. » 3
1 « Le bonheur de la planète : paroles d’André Robillard, retranscription Alexis Forestier » in Frictions, n°16, p. 26.
2 LOMMEL Madeleine, « André Robillard, l’homme aux fusils » in L’Aracine et l’art brut, les chemins de l’art brut, 2009, p. 67.
3 Vidéo « portrait d’André Robillard par Jo Pinto Maia » in http://www.youtube.com/watch?v=IrOomSYirCg.
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