20 / LES MÉTAMORPHOSES DE LA PUBERTÉ / juillet 2016

Le corps de l’Autre

Au début, rencontrer l’œuvre de Lacan c’est rencontrer l’équivoque. À chaque fois c’est déroutant. Même des années après, à peine sorti de l’ambiguïté de l’homophonie de l’Autre apparaît le corps de l’Autre. Pourtant on a cru que les choses étaient claires : l’Autre, depuis « Champ et Fonction de la parole et du langage1 », est le lieu du trésor des signifiants et le corps, en partie, l’image spéculaire. Nous pouvions dormir tranquille.

Mais c’était sans compter sur l’affaire du sein notée par Freud. La sexualité de l’enfant est autoérotique, à l’exception, nous dit Freud, du sein. L’enfant en jouit comme de son propre corps alors qu’il appartient, a priori, au corps de sa mère. Et Freud note ce changement qui se généralise à l’adolescence, où toute la jouissance se tourne vers le partenaire.

 


1 Lacan J., « Champ et fonction de la parole et du langage », Écrits, Paris, Le Seuil, 1966.

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