Première journée FIPA : une mutation du bavardage en savoir
Au printemps se tenait à Bordeaux la première journée de la Fédération des Institutions de Psychanalyse Appliquée (FIPA). Première journée prometteuse d'une série que nous espérons longue.
La FIPA regroupe une trentaine d'institutions d’orientation lacanienne en prise directe sur le lien social : les CPCT (Centre Psychanalytique de Consultation et de Traitement) et des associations cliniques apparentées.
La particularité du traitement dans ces lieux d'accueils marginalisés nécessite une clinique précise. Cela implique que soit levée rapidement la question diagnostique, grâce au recours notamment à l'interrogatoire clinique. Dans son texte, « Retour sur la psychose ordinaire » (1), Jacques-Alain Miller indique que la névrose est à prouver. Si ce n'est pas le cas, c'est que nous sommes dans la psychose ordinaire : il s'agit alors d'en cerner la structure. Certains cas présentés lors de cette journée se prêtaient particulièrement à la querelle diagnostique, ouvrant à des débats passionnants
(1) Miller Jacques-Alain, « Retour sur la psychose ordinaire », Quarto, n° 94-95
et vous ne pouvez consulter qu'une présentation de cet article.
Pour lire cet article dans son intégralité, vous devez acquérir ce numéro. Vous aurez alors accès à l'ensemble des articles.
Me connecter