Numéro 4 / mai 2012

 « Je vois une petite fille », entre autisme et psychose, le double comme traitement du réel

Comment s'orienter dans le réel de la clinique des sujets que nous rencontrons? L'enseignement de Lacan peut servir de boussole dans le travail en pédopsychiatrie avec les adolescents. Le diagnostic structural nous guidera dans le traitement, à condition que le transfert s'installe.

Pourtant, il arrive que certains sujets nous déboussolent, au regard de cette clinique différentielle des psychoses, et c'est de cet embarras dont je veux témoigner ici.

Alice est une adolescente que j'ai reçue pendant une année, dans le cadre d'une consultation au centre médico-psychologique. Elle m'est adressée par le pédopsychiatre pour un syndrome hallucinatoire sévère que les neuroleptiques ne font pas céder, s'y associent des crises d'allure épileptique, lors desquelles elle chute et perd connaissance. L'angoisse est majeure et envahissante.

Alice témoigne d'hallucinations dans un contexte structural qui évoque alors la psychose, pourtant certains éléments apparaissent relever d'une clinique de l'autisme, et à certains de ses recours défensifs, comme Jean-Claude Maleval nous les présente dans son dernier ouvrage. A ce titre, la question du retour de la jouissance sur le bord (Eric Laurent), par le recours au double, permet d'entrevoir le mode singulier par lequel ce sujet tente de se défendre du réel.

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