La papote : une modalité journalière de travail
La clinique en institution est pleine de rebondissements tantôt réjouissants, tantôt déroutants. « Tu ne dois pas t’ennuyer... » nous lancent parents et amis s'intéressant à ce drôle de métier. Vu sous l’angle de ce que les jeunes accueillis au Courtil peuvent nous étonner, il est certain qu’il ne s’agit pas d’un problème de train-train. Cependant, l’intervenant cherche à soutenir son désir au travers de l’une ou l’autre activité qui lui soit suffisamment chère pour ne pas se laisser user par la pompe à libido que peut représenter la mobilisation de ces sujets. Voici le récit d’une modalité de travail qui n’a d’autre choix que de se réinventer.
Durant plusieurs années, notre centre de jour vit dans le désir des intervenants qui en parlent. Ainsi, on aperçoit dans un hall plus ou moins destiné à réaliser ou démarrer une activité, soit un trio impassible affairé à l’art du crochet, soit un groupe sur le départ pour quelque activité. Pour ma part, j’y amène bientôt mon appareil photo, cet objet qui m’est comme attaché. Accompagnant chaque atelier, il devient bientôt l’objet même des sorties.
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