27/ DANS L'ATELIER / décembre 2022

De l'analyste en atelier, pour un dispositif en minuscules

            La logique qui a mené à la mise en place des ateliers de la cigarra[1] n’a pas suivi une ligne droite mais est née d'une rencontre qui fait office de moment fondateur.

            J'ai tout d’abord coordonné un atelier de musique dans lequel rien de ce qui s’y produisait ne pouvait être lu comme relevant d'un quelconque effet analytique. Il n’y avait que du chaos, du bruit, des enfants qui courent dans tous les sens, des corps qui s’entrechoquent, qui percutent des instruments qui ne résonnaient que comme bruit... A quoi tout cela pouvait-il servir ? 

            On pouvait se poser la même question, il me semble, à propos de l'atelier conte, de l’atelier de peinture, et de tous les autres ateliers…Sans aucune orientation, ces derniers étaient ordonnés dans une sorte d'idée de sublimation, mais qui, en définitive, ne faisaient que reproduire un imaginaire qui hantait l’ancienne cigarra : dans les Hôpitaux de jour il faut des ateliers.

Un jour, lassé du chaos qui régnait dans l'atelier de musique, au lieu de leur donner des instruments de percussion, j'ai fait asseoir les enfants autour d'une table et j'ai frappé directement sur celle-ci. Officiant comme coordinateur de l’atelier, j’ai joué trois temps et les ai invités à jouer trois temps également. 

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