27/ DANS L'ATELIER / décembre 2022

"Du non-sens et de la structure de Dieu" - ch. IX, une lecture

 

            Lacan consacre l'entièreté de ce chapitre à l'analyse du délire du Président Schreber afin d'en dégager la structure. Il poursuit ainsi son élaboration sur la phénoménologie des psychoses et démontre le rapport particulier au langage du sujet psychotique. Il parvient ainsi à préciser quelle est la position subjective du Président Schreber à l'égard de l'ensemble de l'ordre symbolique.  

En s'appuyant sur le document écrit par Schreber, Lacan reste fidèle à sa méthode d'analyse. Dans les précédents chapitres, Lacan a développé que Schreber avait un seul partenaire, Dieu qui est langage, Dieu qui est son Autre. Nous verrons que Schreber entretient une conversation permanente avec Dieu et qu'il situe dans le discours des voix hallucinatoires qui l'envahissent un caractère de non-sens. Lacan étudie avec précision l'évolution des phénomènes verbaux afin de les articuler, dans les chapitres ultérieurs, avec les déplacements libidinaux. 

Lacan introduit une distinction qui m'a servie de grille de lecture de ce chapitre. Dans le découpage d'une phrase, il distingue, d'une part, le sujet Schreber qui parle, formule et écrit en termes de signifiants le témoignage de son délire et, d'autre part, le sujet inconscient qui est présent dans les voix hallucinatoires. Il situe le point où le registre symbolique s'articule au registre imaginaire. 

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