Numéro 6 / septembre 2012

Paroles de la rue. Conséquences d’une expérience d’écoute analytique

Cet article s'appuie sur une conférence donnée par l'auteur à Cochabamba Université Mayor de San Simon, le 4 avril 2012.

« Pas d’analyse sauvage ; ne pas plaquer de mots qui n’ont de sens que pour l’analyste lui-même… Au mot « mot », j’ai substitué le mot « signifiant » ; et ça signifie qu’il prête à équivoque, c’est-à-dire a toujours plusieurs significations possibles. » 1(Jacques Lacan)

A Cochabamba, en Bolivie, la problématique de l’abandon des enfants n‘est pas nouvelle. La plupart de ces enfants et de ces adolescents proviennent de familles pauvres et en situation d’exclusion.

Eric Laurent dit : « … Il n’y a pas d’enfant sans institution… il y a l’institution de la rue... »2 et compte tenu de la violence que connaissent ces jeunes dans leur foyer nous pouvons nous demander quel lien social offre la rue ?

 

 

 

 

 

 


1 Jacques Lacan, Scilicet 6/7, Le Seuil, Paris, 1976 p. 34.

2 Eric Laurent, « Institution du fantasme, fantasmes de l’institution », in Les feuillets du Courtil, n°4, avril 1992, p. 3.

 

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